Les quatre artistes du SHADOW_COLLECTIF questionnent le comportement prédateur et destructeur de l’homme sur une biodiversité concrétisée par des images animées et des sons de la forêt tropicale. La végétation se déploie sur les baies vitrées du 20, rue Primo Lévi. La grille et les poteaux du trottoir deviennent des liens interactifs, les toucher entraîne la destruction sonore de la forêt. Ici agir, c’est détruire. Reste le son lointain des pleurs de la jungle, A FAR CRY.

Sur la base d’images et de sons collectés en forêt amazonienne,A FAR CRY présente un futur urbain où la nature est réintroduite. Elle questionne le vivant, son devenir, notre devenir. La nature évoquée est celle d’une jungle où la biodiversité, sous toutes ses formes, animales et végétales, sonores et visuelles, reprend ses droits. Cette installation questionne notre comportement prédateur et destructeur de la biodiversité. Concrétisée par images et sons de la forêt tropicale, la force vitale de cette biodiversité se déploiera sur les 4 baies vitrées du rez-de-chaussée du 20 rue Primo Lévi. Grâce à des images animées, cette surface vitrée, sorte de cage de verre devient serre tropicale, «sanctuaire de biodiversité».

La grille longeant le trottoir face au 20 rue Primo Lévi ainsi que les 6 poteaux situés sur le trottoir du 20 de la rue Primo Levi deviennent des espaces interactifs. Toucher certains barreaux de la grille ou certains poteaux, entraîne des bruits de destruction de forêt.

Ici agir c'est détruire. L’installation questionne nos actions, notamment la destruction de la biodiversité, comme cela se passe dans différents endroits où la forêt primaire subsiste encore. Il ne reste plus que le son lointain des pleurs de la jungle, A FAR CRY.